Conclusion

L'inaction n'est pas nécessairement synonyme d'ennui ou de malheur : le loisir, la méditation personnelle, la vie contemplative peuvent aussi être considérés comme l'activité la plus haute ou la plus épanouissante pour l'être humain.

Garder l'âme en paix serait alors la clé du bonheur : quoi qu'il nous arrive, ne pas être troublé, prendre une distance avec les événements et savoir modérer nos passions comme nos émotions.

La sérénité peut être vue comme une manière de résoudre le problème du bonheur humain, au sens où nous ne dépendrions plus des accidents, de la réussite ou de l'échec, parce que ce bonheur ne dépendrait que de la qualité de notre âme.

À condition toutefois de ne pas considérer cette sagesse comme un idéal inaccessible, car la maîtrise des émotions et des passions ne va pas de soi.